Les catastrophes naturelles, tempêtes, fortes pluies, épisodes de grêle ou encore canicules, fragilisent directement les toitures. Si elles ne sont pas préparées, les conséquences peuvent être coûteuses et parfois irréversibles. Pourtant, quelques précautions simples permettent de limiter considérablement les risques.

La première étape consiste à inspecter régulièrement l’état de la toiture. Tuiles déplacées, ardoises fissurées ou zinc abîmé : ces petits défauts sont autant de points faibles que les intempéries viendront aggraver. Une vérification annuelle, de préférence après l’hiver et avant l’automne, permet d’anticiper les réparations nécessaires.

L’entretien des gouttières et descentes d’eau pluviale est également essentiel. Des conduits bouchés entraînent des débordements qui fragilisent les façades et les fondations. Un nettoyage simple, au moins deux fois par an, réduit fortement les risques d’infiltration.

Lors d’une tempête, des éléments comme les cheminées, antennes ou fenêtres de toit doivent être parfaitement sécurisés afin de résister aux rafales. Il est également essentiel de limiter toute prise au vent, car le moindre passage peut fragiliser la couverture et entraîner son arrachement.

Enfin, faire appel à un couvreur qualifié pour un diagnostic régulier est la meilleure assurance contre les sinistres. En cas de catastrophe naturelle reconnue, disposer d’un rapport d’entretien facilite également les démarches auprès des assurances.

Se prémunir, c’est donc avant tout anticiper : une toiture entretenue est une toiture qui résiste.